D’abord les moins avec leurs fonctions de survie (prendre, étreindre, caresser, etc.) puis les gestes de la prière communs à toutes les religions, enfin la plongée dons la pantomime, la danse et son rituel de communication à travers différentes civilisations, la Chine, l’Albanie, Hawaï, le Japon, l’Inde. Le dispositif cinématographique est austère, volontairement théâtral, excluant toute dispersion dans l’anecdotique d’un décor pour fixer l’attention et le propos sur le matériau même du sujet, le corps et 50 gestuelle. Un fondu au noir et le commentaire permettent de passer d’une danse à une autre. Une approche didactique et sobre du langage du corps.
Réalisateur : Henri Storck
Argument et interprétation : Juana
Texte : Juana, adapté par Jacques Delcorde
Chorégraphie : Joy Dillingham
Décors et effets scéniques : Corneille Hannoset
Prises de vues : Paul De Fru, assisté de Jacques Moniquet
Voix : Jeanine Cherel et Jacques Delcorde
Musique pour guitare : Nicolas Alfonso
Son : Westrex
Script : Françoise Storck
Production : C.E.P.
Directeur de production : Louis Boogaerts
Laboratoire : Dassonville
Pellicule Gevaert
Film de commande du Ministére de l’Education nationale et de la Culture
Version néerlandaise sous le titre Twee handen. Version anglaise sous le titre One pair of hands.
35 mm/N et B/23’/1962
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La grâce de la danse mariée à la sécheresse anthropologique
Francis Bolen, Histoire authentique du cinéma belge, Ed. Mémo et Codee, 1978.