Cap au sud

Le récit d’une croisière : le voilier Mercator quitte Anvers et traverse pendant huit mois les mers du Sud. Un tourisme rousseauïste où le réalisateur se tient toujours à côté du bon sauvage auquel le puritanisme et la civilisation sont en train d’enlever sa joie de vivre.

Reportage et prises de vues : John Fernhout

Montage : Henri Storck

Musique : Marcel Poot

Voix : Ben Danou

Production : C.E.P. sous la direction d’Henri Storck

Enregistrement Pathé à Joinville le Pont, procédé Marconi

35mm/N&B/25 minutes/1935

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Cap au Sud égrène des notations rapides à l’occasion de quelques escales: l’île de Pitcairn fondée par les mutinés du Bounty, Mooréa, une des îles de la Société, l’atoll de Fakarava, l’île paradisiaque Hiva Oa, retraite d’Alain Gerbault, le navigateur solitaire, lieu de sépulture de Gauguin, et Honolulu où la civilisation américaine ne tardera pas à avoir raison de la simplicité patriarcale.

Francis Bolen, Histoire authentique du cinéma belge, Ed. Mémo et Codec, 1978.

En 1934, Henri Storck fonde sa propre firme Cinéma-Edition-Production. Un but essentiel: réaliser des films de commande. Les demandes ne tardent pas à venir. Storck réalise quelques documentaires personnellement, mais décline l’offre d’une longue croisière à bord du navire-école Mercator. C’est à l’ancien camera. man de Joris Ivens, John Fernhout qui pendant la guerre américanisera sont nom en Ferno, qu’il confiera cette mission, en insistant sur le contexte social, le milieu/les métiers, les traditions et les motivations économiques qu’il importe d’observer. Fernhout rapporte en 1935 une somme considérable de pellicule, dont Storck tire au montage trois courts métrages extrême’ ment soignés qui établissent la réputation de la C.E.P.

Paul Davay, Cinéma de Belgique, Ed. Duculot,1973.

Des images harmonieuses traduites par un beau commentaire dit par Ben Danou, le speaker à la voix d’or

Coupure de presse.