L’image, le texte, la musique se rejoignent pour donner une impression d’angoisse et d’apocalypse. Là encore Henri Storck utilise sa méthode: explorer des tableaux comme un récit, intensifier par les mouvements de caméra, les commentaires et la partition musicale, un univers pictural.
Réalisation et argument : Henri Storck
Texte : Pierre Seghers (incorporant des citations d’Alfred Jarry, Aragon, Patrice de la Tour du Pin)
Prise de vue : José Dutillieu
Montage : Henri Storck
Musique : Philippe Arthuy.
Voix : Jean Desailly
Coproduction : André Tadié (Paris) et Henri Storck (Bruxelles)
Film complémentaire de Le bonheur d’être aimée
Version italienne: texte de Enrico Fulchignoni.
Version allemande
35 mm/couleur (Eastmancolor)/11’/1962
Mon adolescence s’est déroulée dans un milieu de peintres. Mon oncle peignait et notre famille était très liée avec les peintres qui habitaient la ville et qui sont devenus célèbres depuis, Ensor, Spilliaert, Permeke … Ces peintres d’Ostende ont été mes maîtres. Je leur ai montré mes essais que je tournais en Pathé Baby, 95 mm et qui s’inspiraient de leurs propres thèmes …
Henri Storck, Jeune Cinéma, mai-juin 1988.
Deux œuvres que lui inspire l’amitié qui le lie depuis 35 ans au peintre surréaliste et décorateur de théâtre, Félix Labisse.
Paul Davay, Cinéma de Belgique, Duculot, 1973