Un film simple qui rend agréable le didactisme et intéressant des sujets arides. A retenir encore des passages en animation, une musique juste (inventive sans être envahissante), des images de science-fiction qui transforment les laboratoires en cabinet d’alchimiste. Trente ans après, pour les ingénieurs et les curieux, un film d’archive.
Réalisateur : Henri Storck
Texte : Charles Dorat
Directeurs de la photographie : Jean Rabier et Jean Penzer assistés de Jacques Moniquet
Montage : Ginette Boudet
Musique : Benoît Quersin
Voix : Roland Ménard
Photographie : Suzy Embo
Production : C.P.E.
Directeur de production : Louis R. Boogaerts
Film de commande à l’occasion du Centenaire de la société Solvay et Cie
Versions : néerlandaise, espagnole, portugaise, italienne et anglaise
35 mm/couleur (Eastmancolor)/17’/1964
Ce film est, en fait, la contribution cinématographique apporté à l’hommage rendu ces dernières semaines au fondateur de l’industrie de la soude, Ernest Solvay… quelques explications sommaires précisent simplement les brefs chapitres d’un exposé qui, pour le profane, prend l’allure d’une incursion dans l’incroyable univers de quelque alchimiste. Mais les cornues de celui-ci sont devenues d’étranges lacis de tubes spiralés, de globes lumineux, de fours incandescents où circulent des liquides aux coloris bizarres et qui sont comme une fête pour les yeux … Matières nouvelles est donc à la fois, un témoignage sur le travail de nos savants, un documentaire sur l’application des recherches opérées, un bref poème consacré au monde merveilleux de la science et l’industrie de notre époque.
André Thirifays, Le Soir